Y'AURA TOUJOURS UN PHARE
Y'aura toujours un phare au fond de la nuit noire
Un halo de fortune venu de nulle part
Un colosse de pierre pour moi marin de terre
Un repère salutaire pour ceux qui sont en mer
Y'aura toujours un phare dressé comme un menhir
Un curieux gyrophare brillant comme un saphir
Un soleil éphémère éclairant le lointain
Une étoile solitaire au même va-et-vient
Lumière de nuit dans le silence
Lumière de vie signe de chance
Y'aura toujours un phare pour montrer le chemin
Un loup de mer fidèle veillant toujours au grain
Lorsque monte le spleen dans un calme d'abysses
Une voix dans la brume protégeant des récifs
Lumière de nuit dans le silence
Lumière de vie signe de chance
Y'aura toujours un phare pour chasser l'idée noire
Un rayon bienveillant distillant de l'espoir
Qui s'éteint le matin quand le grand jour s'en vient
Et surgit dans la nuit quand le jour s'évanouit
Lumière de nuit dans le silence
Lumière de vie signe de chance
PEUT-ETRE QU'UN JOUR
L'automne ruine le jour,
La vie s'en va un peu.
L'hiver s'annonce lourd,
Le temps est hasardeux.
L'automne et l'horizon
Dans la brume et le gris
Sont fâchés pour de bon
Sous un ciel d'agonie
Ref
Le poids de l'absence se mesure en silence
A ce temps qui larmoie à toi qui n'es plus là
Le poids de l'absence se mesure au silence
A ce temps qui larmoie à moi qui pense à toi
L'automne éteint le jour
Les vents sont à l'affût
Mes amis mon amour
Le soleil est perdu
Morne et triste saison
Qu'un automne de frissons.
Fade et pâle sensation
Que ces branches sans toison.
L'automne mène à la nuit
L'horloge sonne minuit
Comme le gong de l'oubli
Sur une vie qui s'enfuit.
L'automne ruine le jour
La vie s'en va un peu
L'hiver sera bien lourd
Le temps est aux adieux